samedi 24 octobre 2009

Espionnage d’Etat : un espion américain au service de Tel Aviv arrêté aux Usa

Sur Titre: Les Etats n’ont pas d’amis, seulement des intérêts

Sous Titre: Des info « secret défense » contre de sonnantes et trébuchantes

Chapeau : Une fois de plus la marche du monde aura prouvé qu’entre les Etats il n’y a de simple amitié, mais plutôt des intérêts antagonistes que les uns et les autres tentent de privilégier. Ils ont beau entretenir d’excellents rapports dont les méritent sont vantés par les médias, mais entre eux, les Etats sont constamment en compétition en vue du leadership. Pour preuve, au moyen de billets de banque et de jours meilleurs en Israël, un scientifique américain se livre à l’espionnage au profit de l’Etat d’Israël.

Brève : 52 ans révolus, ancien de la Nasa, du Pentagone et de la Maison Blanche, un scientifique et détenteur d’un doctorat en astronomie au MIT s’est fait piéger par les services du FBI lundi dernier aux Usa, alors qu’il trafiquait pour le compte d’Israël de documents classés « secret défense et top secret ». David Kriss, responsable de la sécurité nationale au ministère de la Justice qui donne cette information précise que ce scientifique aurait unilatéralement offert ses services aux services secrets israéliens afin de leur fournir des informations sur «l'armement nucléaire, les satellites militaires, et d'autres systèmes d'armement».


Espionnage d’Etat : un espion américain au service de Tel Aviv arrêté aux Usa

Entre les Etats il n’existe que les intérêts souvent antagonistes que les uns et les autres cherchent à préserver. La vraie amitié n’existe que dans l’esprit de rêveurs du tiers monde qui s’imaginent avoir des amis parmi les membres de la communauté internationale. Et même entre alliés privilégiés, la propension à se surveiller est au centre de rapports cachés. A coté de rapports officiels, les Etats se livrent à l’espionnage pour ne pas se laisser surprendre.
Et au moyen de billets de banques, mêmes de hauts fonctionnaires et les hommes de science se laissent manipuler et vont jusqu’à trahir leur patrie.
Tel est le cas d’un scandale qui vient d’être révélé lundi dernier aux Usa et où un scientifique de haut rang a été pris la main dans le sac. Piégé par les agents du très célèbre Fbi qui s’étaient faits passés pour des agents de services secrets israéliens, il s’est laissé prendre en réaffirmant sa disponibilité à livrer des informations classées « top secret » à l’Etat d’Israël.

Lu pour vous

Arrêté pour tentative d'espionnage
Un scientifique américain qui a travaillé pour la Nasa, au Pentagone et à la Maison Blanche, a été arrêté lundi aux Etats-Unis pour tentative d'espionnage, alors qu'il envisageait de travailler pour le compte d'Israël, a annoncé le ministère de la Justice.

Dans un communiqué, le ministère a expliqué que ce scientifique de 52 ans avait été contacté début septembre par un policier du FBI sous couverture, se faisant passer pour un agent du renseignement israélien, et avait accepté de lui fournir des informations classées secret défense et «top secret» en échange d'argent et d'un passeport israélien.
Il devait être présenté mardi devant un juge à Washington et risque la prison à perpétuité s'il est reconnu coupable.
Le ministère a précisé que «la plainte n'impliquait ni l'Etat d'Israël ni aucun agent travaillant en son nom» dans les faits reprochés à ce scientifique.

Titulaire d'un doctorat en astronomie au MIT, prestigieuse université technologique du Massachusetts, l'homme a travaillé à la Maison Blanche en 1989 et 1990, puis au ministère de l'Energie entre 1990 et 1999, où il disposait d'une autorisation spéciale lui donnant accès à des documents classés «top secret», notamment concernant les armes nucléaires.
Il a ensuite créé une association à but non lucratif au travers de laquelle il travaillait avec la Nasa et a participé entre 2000 et 2006 à «plusieurs accords de développement de technologies avancées pour le gouvernement américain».
«Entre 1989 et 2006, il avait accès à des informations classées 'top secret' et, régulièrement et fréquemment, à des documents classés en lien avec la défense américaine», a résumé le ministère.
Lorsqu'il a été contacté le 3 septembre par ce qu'il croyait être un agent du Mossad, les services secrets israéliens, il a accepté de lui fournir «des informations régulières». Lors de la deuxième entrevue, il a expliqué selon le ministère que «bien que ne disposant plus de ses anciens accès à des documents classés (...), il pouvait néanmoins se souvenir de ceux qu'il avait consultés».
Deux échanges ont alors eu lieu par le biais de la poste restante, au cours desquels il a reçu 2 000 puis 9 000 dollars et a rempli deux questionnaires sur des satellites américains.
«Une des réponses fournies émanait de documents classés secret défense», a affirmé le ministère, ajoutant que l'homme aurait de lui-même proposé de fournir des informations sur «l'armement nucléaire, les satellites militaires, et d'autres systèmes d'armement».

La deuxième fois, ses réponses comprenaient «des informations classées secret défense et 'top secret' sur des satellites américains, des systèmes d'alerte avancés, des moyens de défense ou de représailles contre des attentats à grande échelle et des éléments stratégiques cruciaux».
«Les faits reprochés sont graves et devraient servir d'avertissement à tous ceux qui envisagent de compromettre les secrets de notre pays par appât du gain», a déclaré dans le communiqué David Kris, responsable de la sécurité nationale au ministère de la Justice.

Les Etats-Unis ont condamné en 1987 un analyste de la Navy, Jonathan Pollard, à la prison à perpétuité pour avoir fourni à Israël, de mai 1984 à son arrestation en novembre 1985, des milliers de documents classés secret défense, sur les activités d'espionnage des Etats-Unis, principalement dans les pays arabes.
Les différents chefs de gouvernement israéliens ont en vain demandé sa remise en liberté aux autorités américaines. Ses proches, en Israël et aux Etats-Unis, font campagne pour sa libération, affirmant que les divers gouvernements israéliens l'ont «lâché», alors qu'il a «servi» l'Etat hébreu et a obtenu la nationalité israélienne.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire