samedi 24 octobre 2009

Espionnage d’Etat : un espion américain au service de Tel Aviv arrêté aux Usa

Sur Titre: Les Etats n’ont pas d’amis, seulement des intérêts

Sous Titre: Des info « secret défense » contre de sonnantes et trébuchantes

Chapeau : Une fois de plus la marche du monde aura prouvé qu’entre les Etats il n’y a de simple amitié, mais plutôt des intérêts antagonistes que les uns et les autres tentent de privilégier. Ils ont beau entretenir d’excellents rapports dont les méritent sont vantés par les médias, mais entre eux, les Etats sont constamment en compétition en vue du leadership. Pour preuve, au moyen de billets de banque et de jours meilleurs en Israël, un scientifique américain se livre à l’espionnage au profit de l’Etat d’Israël.

Brève : 52 ans révolus, ancien de la Nasa, du Pentagone et de la Maison Blanche, un scientifique et détenteur d’un doctorat en astronomie au MIT s’est fait piéger par les services du FBI lundi dernier aux Usa, alors qu’il trafiquait pour le compte d’Israël de documents classés « secret défense et top secret ». David Kriss, responsable de la sécurité nationale au ministère de la Justice qui donne cette information précise que ce scientifique aurait unilatéralement offert ses services aux services secrets israéliens afin de leur fournir des informations sur «l'armement nucléaire, les satellites militaires, et d'autres systèmes d'armement».


Espionnage d’Etat : un espion américain au service de Tel Aviv arrêté aux Usa

Entre les Etats il n’existe que les intérêts souvent antagonistes que les uns et les autres cherchent à préserver. La vraie amitié n’existe que dans l’esprit de rêveurs du tiers monde qui s’imaginent avoir des amis parmi les membres de la communauté internationale. Et même entre alliés privilégiés, la propension à se surveiller est au centre de rapports cachés. A coté de rapports officiels, les Etats se livrent à l’espionnage pour ne pas se laisser surprendre.
Et au moyen de billets de banques, mêmes de hauts fonctionnaires et les hommes de science se laissent manipuler et vont jusqu’à trahir leur patrie.
Tel est le cas d’un scandale qui vient d’être révélé lundi dernier aux Usa et où un scientifique de haut rang a été pris la main dans le sac. Piégé par les agents du très célèbre Fbi qui s’étaient faits passés pour des agents de services secrets israéliens, il s’est laissé prendre en réaffirmant sa disponibilité à livrer des informations classées « top secret » à l’Etat d’Israël.

Lu pour vous

Arrêté pour tentative d'espionnage
Un scientifique américain qui a travaillé pour la Nasa, au Pentagone et à la Maison Blanche, a été arrêté lundi aux Etats-Unis pour tentative d'espionnage, alors qu'il envisageait de travailler pour le compte d'Israël, a annoncé le ministère de la Justice.

Dans un communiqué, le ministère a expliqué que ce scientifique de 52 ans avait été contacté début septembre par un policier du FBI sous couverture, se faisant passer pour un agent du renseignement israélien, et avait accepté de lui fournir des informations classées secret défense et «top secret» en échange d'argent et d'un passeport israélien.
Il devait être présenté mardi devant un juge à Washington et risque la prison à perpétuité s'il est reconnu coupable.
Le ministère a précisé que «la plainte n'impliquait ni l'Etat d'Israël ni aucun agent travaillant en son nom» dans les faits reprochés à ce scientifique.

Titulaire d'un doctorat en astronomie au MIT, prestigieuse université technologique du Massachusetts, l'homme a travaillé à la Maison Blanche en 1989 et 1990, puis au ministère de l'Energie entre 1990 et 1999, où il disposait d'une autorisation spéciale lui donnant accès à des documents classés «top secret», notamment concernant les armes nucléaires.
Il a ensuite créé une association à but non lucratif au travers de laquelle il travaillait avec la Nasa et a participé entre 2000 et 2006 à «plusieurs accords de développement de technologies avancées pour le gouvernement américain».
«Entre 1989 et 2006, il avait accès à des informations classées 'top secret' et, régulièrement et fréquemment, à des documents classés en lien avec la défense américaine», a résumé le ministère.
Lorsqu'il a été contacté le 3 septembre par ce qu'il croyait être un agent du Mossad, les services secrets israéliens, il a accepté de lui fournir «des informations régulières». Lors de la deuxième entrevue, il a expliqué selon le ministère que «bien que ne disposant plus de ses anciens accès à des documents classés (...), il pouvait néanmoins se souvenir de ceux qu'il avait consultés».
Deux échanges ont alors eu lieu par le biais de la poste restante, au cours desquels il a reçu 2 000 puis 9 000 dollars et a rempli deux questionnaires sur des satellites américains.
«Une des réponses fournies émanait de documents classés secret défense», a affirmé le ministère, ajoutant que l'homme aurait de lui-même proposé de fournir des informations sur «l'armement nucléaire, les satellites militaires, et d'autres systèmes d'armement».

La deuxième fois, ses réponses comprenaient «des informations classées secret défense et 'top secret' sur des satellites américains, des systèmes d'alerte avancés, des moyens de défense ou de représailles contre des attentats à grande échelle et des éléments stratégiques cruciaux».
«Les faits reprochés sont graves et devraient servir d'avertissement à tous ceux qui envisagent de compromettre les secrets de notre pays par appât du gain», a déclaré dans le communiqué David Kris, responsable de la sécurité nationale au ministère de la Justice.

Les Etats-Unis ont condamné en 1987 un analyste de la Navy, Jonathan Pollard, à la prison à perpétuité pour avoir fourni à Israël, de mai 1984 à son arrestation en novembre 1985, des milliers de documents classés secret défense, sur les activités d'espionnage des Etats-Unis, principalement dans les pays arabes.
Les différents chefs de gouvernement israéliens ont en vain demandé sa remise en liberté aux autorités américaines. Ses proches, en Israël et aux Etats-Unis, font campagne pour sa libération, affirmant que les divers gouvernements israéliens l'ont «lâché», alors qu'il a «servi» l'Etat hébreu et a obtenu la nationalité israélienne.

Les hommes politiques africains comprennent ils le pourquoi des élections ?

Pour l’émergence d’une nouvelle génération d’hommes politiques en Afrique

Brève : La situation chaotique que connaissent aujourd’hui la plupart de pays africains est la conséquence logique de la présence prédateurs et autres mécréants au sommet des Etats. L’Afrique a eu le malheur de laisser des personnes combien indignes et inconscientes prendre en main la destinée du continent. N’ayant jamais connu de vraies élections démocratiques, libres et transparentes, les peuples africains se retrouvent dirigés par de dirigeants politiques qu’ils n’ont pas choisis. Cette rupture fait que le souci de la fameuse classe politique africaine soit étranger au mieux être du peuple pour qui elle a du mépris. Égoïste et souvent au service de pays de l’Ocde, le politique africain est devenu quasi une vraie honte pour ce continent. Et à ce rythme, l’avenir de futures générations est compromis.

Chapeau : L’un d’élément qui distingue le politique du nord à celui du sud est basé notamment sur le fait que l’homme politique du nord est tenu de solliciter en toute transparence auprès de son peuple un mandat électif. Et ce privilège ne peut lui être accordé que s’il arrive à bien se vendre. Et ce, à travers notamment de sa crédibilité, de sa moralité et de la présence d’un projet de société alléchant et qui soit de nature à convaincre l’électeur d’être en face d’un homme providentiel et capable de lui apporter de solutions viables afin d’améliorer son quotidien. Dès l’instant où ce contrat social est rompu, la confiance est tout de suite retirée à cet homme devenu imposteur. Cet équilibre fait que le politique du nord soit entièrement dévoué à la recherche de voies et moyens pour porter la nation toujours plus haut. Paradoxalement au sud, le poids traditionnel fait que ces mécréants se considèrent investis de pouvoirs divins. Et à ce titre précis, ils estiment n’avoir de comptes à rendre à personne. Ainsi ils peuvent voler, tuer, violer et détruire et sans qu’ils ne soient inquiétés. Rassurés de l’emporter à travers de pseudo élections pipées d’avance, ils n’ont aucun souci d’œuvrer pour le bien être de leurs peuples.


Dans quasiment tous les pays de l’Afrique noire, depuis l’avènement des indépendances vers les années 1960, les peuples africains sont invités à participer aux élections politiques pour se choisir leurs dirigeants politiques.
Président de la république, députés, sénateurs et chefs d’entités politoco-administratrives, sont sensés d’être désignés au travers de ces consultations nationales considérées comme devoir patriotique.
Ce devoir citoyen réservé qu’aux seuls citoyens ressortissants de différents pays demeure la voie par excellence d’expression de la volonté populaire. Organisées en toute transparence et dans le strict respect des normes classiques caractérisant les élections démocratiques, à savoir : libres, démocratiques et transparentes. Le peuple a ainsi la latitude de confier son sort à des hommes crédibles, honnêtes, compétents, intègres et à même de lui assurer de lendemains meilleurs.
Revenant à de périodes bien précises de l’histoire de leurs pays respectifs, le peuple a également la possibilité de sanctionner les malfaiteurs, les bandits de grand chemin, les mécréants, les apprentis sorciers, les pilleurs, les assassins, les jouisseurs, les courtisans, les immoraux et de petites gens qui se sont immixés furtivement dans le monde politique sans en avoir les qualités et valeurs fondamentales.

Etant donné qu’aucun homme sensé ne peut confier son sort entre les mains des personnes incapables, de mauvaise foi et indignes de la confiance, l’humanité toute entière se doit de se mobiliser à l’avenir pour faire cesser l’organisation en Afrique noire des élections politiques qui ne sont pas dignes d’être considérées comme telles. Nous le disons avec assurance car, si jamais il y avait tenue et organisation en Afrique des élections réellement démocratiques, libres et transparentes, ce pauvre continent aujourd’hui malade de ses dirigeants politiques insensés serait déjà sorti de son trou du sous développement et de la pauvreté qui deviennent aujourd’hui une vraie menace pour les générations futures dont l’avenir risque fort d’être compromis.

Quand on regarde ou quand on évalue les potentialités naturelles dont la plupart de pays africains sont dotées, il y a alors lieu de conclure avec force que l’absence du développement qui tarde à intervenir en Afrique a de causes endogènes.
Et en terme de responsabilités, nous parions que la balance pèse plus du côté de la classe politique dirigeante que de la population ou de la société civile qui, elles regorgent de personnalités consciencieuses de haut rang.
Pour preuve, ceux des africains qui arrivent à immigrer vers de pays du nord et où l’environnement national permet un meilleur épanouissement parviennent à se distinguer en se hissant notamment au sommet dans leurs nouveaux pays d’accueil. Nous ne parlons pas ici de ces aventurieux africains qui immigrent en occident pour aller se faire photographier devant de beaux monuments ou se fournir de habits de grandes valeurs. Mais nous parlons plutôt de personnes ressources et à la quête d’un environnement sain et à même de leur permettre une meilleure expression et la valorisation de leurs talents.
Aujourd’hui vous aviez de ces africains naturalisés en occident et qui au bout des 10 à 15 ans sont devenus de professeurs dans les plus prestigieuses institutions universitaires, de députés, ministres et autres chercheurs. Prenez ces mêmes personnalités et ramenées les dans leurs pays d’origine, vous allez être désagréablement surpris qu’elles redeviennent quasiment comme par enchantement des incompétents.

Point besoin de continuer à se voiler la face. La classe politique africaine actuellement au pouvoir dans la plupart de pays est un véritable désastre et un vrai frein au développement du continent africain. Et continuer à laisser ses membres organiser de semblants d’élections présidentielles, législatives… est aussi condamnable que les crimes contre l’humanité. Le silence et la complaisance de la classe politique de pays de l’Ocde est une vraie catastrophe et une honte pour l’honneur de l’humanité.

Rares seraient les pays africains qui se démarquent de toutes ces pesanteurs, conséquence de l’absence de la bonne gouvernance. Un faible échantillonnage de ces pays peut être dressé à partir de la liste de pays africains ayant reçu récemment la visite du président Barack Obama et de sa secrétaire d’Etat, Hillary Clinton. La grande majorité d’entre eux sont une vraie catastrophe devenue d’ailleurs une honte pour le valeureux peuple africain qui ne demande pas mieux.

Et à ce point nommé, les pays membres de l’Ocde sont complices du malheur actuel du continent noir africain à travers notamment de mécanismes bidons du genre « aides publiques au développement, Pays pauvres très endettés… et auxquels vient s’ajouter la reconnaissance des élections organisées sur fond de la fraude généralisée ».

Comment on peut prendre les pays membres de l’Ocde au sérieux quand par exemple ils se permettent d’admettre parmi les pays bénéficiaires de la fameuse liste de pays pauvres très endettés « Ppte » de pays africains dotés naturellement d’énormes potentialités naturelles et dont les chefs d’Etat et autres membres de la classe politique dirigeante vivent mieux que leurs propres hommes politiques ? De pays producteurs du pétrole, du diamant, de l’uranium, du cobalt… et dont les chefs d’Etat disposent de plein de richesses en occident se retrouvent alignés sur la liste de Pays pauvres très endettés. C’est vraiment un scandale dans le chef de pays membres de l’Ocde que de continuer à se comporter avec une telle légèreté, combien déconcertante. Ajouté à cela la prime à la fraude électorale lors des élections présidentielles, il n’ y a plus de doute que les pays du nord n’ont aucune volonté de voir l’Afrique se débarrasser de sa classe politique irresponsable.

Prenant un seul exemple d’un de pays géant d’Afrique, malheureusement aujourd’hui à la traîne par la seule faute de l’irresponsabilité de sa classe dirigeante au pouvoir. Comment est ce que l’on peut prendre ces gens aux sérieux quand on remarque une agitation déconcertante dans le camp de la majorité présidentielle au pouvoir, Amp, pour non seulement faire amender la constitution, mais présenter de nouveau en 2012 la candidature de Joseph Kabila dont le mandat encours est fort calamiteux !!!!
C’est seulement de la mauvaise foi et du mépris pour ce peuple congolais devenu aujourd’hui la rusée de tous.

N’ayant tiré aucune leçon de désastres provoquées par les années de la gestion Kabila, qui dépassent aujourd’hui de loin les années Mobutu, ces anges de démons veulent perpétuer un système politique rétrograde et incapable de privilégier l’intérêt national et le mieux être du peuple congolais.

Nous pensons que ce peuple clochardisé ne va plus tolérer pour longtemps cette imposture au sommet de l’Etat et qu’il va exiger la tenue des élections libres, démocratiques et transparentes en 2012 afin de mettre fin à cette longue récréation qui n’a que trop durée.

Le sang de six millions de congolais tués commence à crier vengeance

Sur Titre: Vatican : Les évêques catholiques fustigent le silence coupable de la
communauté internationale

Sous Titre: Pourquoi deux poids, deux mesures...


Tous les croyants sidérés par le lourd tribut que le peuple congolais continue à payer depuis que le clan Kabila a introduit en 1997 au Congo Kinshasa ce qui a été appelée, à tort bien sûr, ‘’guerre de libération’’, avaient ces derniers jours le regard tourné vers le Saint-Siège à Rome, et où les évêques catholiques étaient en conclave au tour du pape Benoît XVI.

Hormis les questions liées à la foi et celles relatives à la vie de l’église, les échos en provenance de Rome nous rapportent qu’à l’occasion du synode des Évêques pour l’Afrique, les évêques catholiques du Congo Kinshasa ont eu à dénoncer la complicité internationale dans la déstabilisation permanente du Congo de Lumumba et la volonté cachée de réduire à néant ce grand pays, autre fois fierté du peuple africain.

D’aucuns se demandent les raisons cachées qui font que le sang de quelques 6.000.000 (six millions) de congolais n’arrivent toujours pas à émouvoir la conscience de la communauté internationale afin de procéder au rétablissement de la responsabilité des uns et des autres. Ces citoyens congolais arrachés brutalement à la vie et à l’affection de leurs familles respectives ne sont pas mortes par suite des accidents et encore moins de calamité naturelle. Mais
plutôt la cruauté humaine, la propension au vol de ressources naturelles, la complicité du clan Kabila et la recherche du gain sordide sont à la base de cette boucherie humaine qui peine à se voir être qualifié de crimes contre l’humanité et crimes du génocide, avec ce que cela implique au retour.

Là où le bas blesse, c’est notamment quand l’on se rend bien compte que d’autres peuples qui ont eu à subir par le passé ce genre de martyr, mais curieusement à petite échelle, ont vu les membres de la communauté internationale se pencher promptement à leur chevet, pour non seulement panser les plaies, mais surtout lancer de poursuites judiciaires internationales à l’endroit de tous les auteurs présumés de ces actes hautement répréhensibles.

Cette mobilisation de la communauté internationale a permis de poser définitivement les jalons capables d’éviter qu’à l’avenir cette barbarie humaine ne puisse encore être rééditée par ces criminels qui se sont vus écroués à travers des initiatives de types de tribunaux pénaux internationaux. Et les exemples sont bien légions et pouvaient bien servir de précédents.
- On l’a vu notamment lors du drame rwandais de 1994 et qui a conduit à la mise en place du tribunal pénal international pour le Rwanda. Tous ceux qui ont été identifiés comme ayant eu du sang humain sur les mains ou trempés dans le génocide rwandais, sont devenus clients potentiels de la justice pénale internationale. Le monde est même soulagé de voir aujourd’hui Agate, veuve du feu Juvénal Habiar Imana, ex président du Rwanda, être déboutée dans sa quête de la reconnaissance du statut de réfugié politique en France. Pas impossible qu’un jour elle soit enfin face à ses responsabilités. Et avant elle, plusieurs anciens intouchables rwandais ont été appelés à répondre de leurs actes criminels.
- Le cas Charles Taylor du Libéria, les poursuites en cours contre Béchir du Soudan, les risques de la poursuite demain de Dandys Kamarha de la Guinée Conakry et la mise en place du tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie ont été de signaux forts quant à la détermination de la communauté internationale de ne plus tolérer tous ces agissements bestiaux qui ont conduit à de désastres humains.
- Nous pouvons ajouter à tout ceci l’incarcération à la Haye de l’ex vice-président du Congo Kinshasa, Jean Pierre Bemba, pour de crimes commis par ses hommes en Rca. Bien que lui-même n’ait été physiquement présent sur le sol centrafricain lors de la commission de ces présumés crimes, il vient de totaliser plus d’une année en tôle.
- Et bien avant, l’indexation de criminels nazis au sortir de la seconde guerre mondiale a fait évoluer sensiblement la conscience internationale par la mise en place notamment d’un nouveau cadre juridique international consacra désormais de façon claire primauté de la dignité humaine, la nécessité de la protection de l’intégrité physique et la formalisation des droits de l’homme et des libertés individuelles et collectives de la personne humaine.

Nul ne peut encore distribuer impunément la mort au tour de lui, et encore moins chercher à exterminer de souches de populations qu’il ne porte dans son cœur sans qu’il ne soit appelé à répondre devant les plus hautes instances judiciaires internationales. Les petits dictateurs africains se retrouvent ainsi contraints de réfléchir par deux fois pour prolonger leur longévité au pouvoir.

Tous ces exemples nous démontrent à suffisance d’une part que, l’être humain est redevenu l’entité humaine la plus élevée sur terre. Et que d’autre part, désormais aucun être humain pensant et civilisé ne peut se permettre de garder silence face à la mise en danger de l’intégrité physique et à la perpétuation des actes criminels sous toutes ses formes et qui soient de nature à supprimer impunément de vies humaines. Mêmes les traitements inhumains et autres pratiques dégradants entraînent désormais le courroux de la communauté internationale.

Mais paradoxalement, s’agissant du cas du Congo Kinshasa, et où au bas mot on eu à déplorer plus de 6.000.000 (six millions) de pertes en vie humaine, et auxquels s’ajoute chaque jour qui passe d’autres cas similaires, la communauté internationale traîne le pied et affiche un laxisme nonchalant par la distribution d’une prime spéciale à l’impunité dans les crimes contre l’humanité commis dans la région de Grands Lacs. La nette impression que cela donne est du pur mépris pour la personne du peuple congolais et le non respect de la mémoire de ses milliers de victimes mortes par la bêtise humaine. Et les auteurs présumés de tous ces morts sont connus de tous, et facilement identifiables dans les rangs de dirigeants de pays frontaliers de la Rdc impliqués dans la guerre qui y sévit et leurs complices terrées au sein de multinationales occidentales.

Face à un gouvernement Joseph Kabila qui donne la nette impression de ne se soucier que de trop peu du drame congolais, de milliers de centaines de ces morts et du pillage constant de ses ressources naturelles.
Face à une communauté internationale plus affairiste et qui a difficile à accepter de poursuivre les auteurs présumés du drame congolais et de crimes de génocides perpétrés dans l’ex Congo Belge.
Face à une opposition politique institutionnelle qui semble battre de l’aille face à la descente en enfer du pays et de son peuple et dont les membres sont incapables de mettre hors d’état de nuire ce gouvernement fantoche devenu complice de bourreaux du peuple congolais.

Le salut de ce pays semble une fois de plus venir du côté de l’église Catholique romaine dont de centaines de milliers de fidèles ont certes été comptés parmi ces 6 millions de morts qui n’ont même pas eu droit à une sépulture digne. Ce qui rappelle d’ailleurs à la mémoire collective l’assassinat odieux de centaines de milliers de chrétiens qui avaient offert leur sang pour la réouverture de la Conférence nationale souveraine, un certain 16 février du temps de la dictature mobutiste de triste mémoire. Et la solution semble provenir une fois de plus du côté de l’église, et ce à travers notamment de ses évêques réunis au Vatican et qui ont donné enfin de la voix et jusqu’à fustiger le mutisme de la communauté internationale face au drame congolais.
Hormis les regrettables cas de pseudos serviteurs de Dieu congolais qui ont choisi pour leur honte d’ailleurs, leur camps, plus pour de raisons d’ordre pécuniaire bien sûr, nous savons au moins qu’au sein du corps du Christ existent de frères dignes et prêts à payer de leur sang afin que la situation politique change au Congo Kinshasa. Par le passé Simon Kimbangu, Joseph Malula, Ka-thaliko, Etsou, Albert Lukusa, Théodore Ngoy, Fernando Kouthino, Mbundu Dia Congo… n’ont ménagé aucun effort pour affronter la dictature, aussi bien coloniale, Mobutu, Kabila père que Kabila fils. Certains d’entre eux ont eu même à payer de leur vie et sont tombés sur le champ d’honneur, armes à la main. Et parmi eux, d’autres sont contraints aujourd’hui à l’exil, d’autres se re-trouvent écroués en toute illégalité dans de prions lugubres et sans qu’il ne leur soit donné le moyen d’assurer dignement et en toute légalité leur défense.

Et aujourd’hui, un autre serviteur de Dieu s’est levé vaillamment pour dire non à l’anéantissement programmé que connaît le Congo Kinshasa. Devant le sang des innocents qui continue de couler, devant la multiplication de cas de viols de femmes, devant la peine cruelle infligée au peuple congolais, devant l’assassinat de journalistes et autres défenseurs des droits de l’homme, et devant l’exploitation et le vol de la richesse nationale par de groupes maffieux avec la complicité du pouvoir de Kinshasa. Il a préféré de briser le silence et pointer du doigt la fameuse communauté internationale afin qu’elle sorte de son mutisme.

Et il s’agit bel et bien de Mgr Nicolas Djomo Lola, évêque de Tshumbe et président de la Conférence épiscopale du Congo (la Cenco). Il a eu à fustiger lors du synode des évêques catholiques pour l’Afrique qui s’est tenu à Rome vendredi dernier, les mensonges et les subterfuges utilisés par les pilleurs des richesses congolaises et commanditaires de différentes guerres et violences qu’a connu son pays.

Mêlant ses larmes au sang de six millions de congolais, au nom de ses pairs évêques catholiques, il a invité au nom de la Cenco, la communauté internationale a plus de responsabilités face à la tragédie congolaise, faute d’être demain accusée de complicité dans l’organisation mondiale du crime organisé qui sévit au Congo Kinshasa. Fustigeant du reste le silence coupable de cette même communauté internationale, dans son réquisitoire sur les causes réelles du drame congolais, il n’a pas hésité de mettre de l’emphase sur la convoitise de richesses naturelles par certains pays voisins et de clans maffieux internationaux.

Et contrairement à beaucoup de nos compatriotes qui se gênent d’interpeller la classe politique au pouvoir et aujourd’hui complice du drame congolais, ce qui est du reste un secret de polichinelle. L’église catholique romaine a de nouveau adressé une lettre d’interpellation au gouvernement de Joseph Kabila afin que les choses soient tirées une fois pour toutes au claire. Et il ne pouvait en être autrement quand on voit la légèreté avec laquelle ce gouvernement gère ce grand pays, devenu la rusée de tous par la faute de la cupidité de sa classe poli-tique.

A la suite de ce cri de l’église catholique romaine, nous pensons qu’il est grand temps afin que les congolais se lèvent enfin pour dire non à sa situation. Et dans un élan de sursaut nationaliste, de fils et filles de ce pays devraient se le-ver pour accompagner les évêques dans leur démarche.
Ce qui ne devrait d’ailleurs pas poser problème étant donné que les évêques n’ont fait que claironner la trompette sonnée depuis de lustres par les Ong internationaux qui ont eu à se pencher sur les causes réelles de la guerre du Congo Kinshasa. Le gouvernement du président Joseph Kabila est bien au centre du drame congolais et son interpellation au niveau du Parlement devrait de-venir une priorité.

Face à un gouvernement qui cesse de défendre l’intérêt national et qui se comporte en vrai mercenaire, il ne reste plus au peuple que la seule voie du refus et du retrait de la confiance placée dans ce gouvernement. Continuer à se taire pendant que la descente en enfer du Congo Kinshasa est plus qu’une réalité c’est devenir complice de son propre malheur.

A bon entendeur, salut.