vendredi 13 avril 2012

Odilon Nseka Mangani, le faux "prophète" tue sa concubine d’une balle dans le dos


RESEAU SOCIAL CHRETIEN FRANCOPHONE
Odilon Nseka Mangani, pasteur évangélique de 36 ans, surnommé le "prophète", a tué une jeune femme de 19 ans d’une balle dans le dos parce qu’elle refusait de l’épouser pour qu’il régularise son séjour en France. Il a été condamné à 18 années de réclusion par la cour d’assises du Val-de-Marne.
Un évangélique d’origine congolaise, surnommé le « prophète », a été condamné à 18 années de réclusion par la cour d’assises du Val-de-Marne pour avoir tué Nanou Kapinga, la jeune étudiante en médecine retrouvée morte dans une ruelle de Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne) après avoir été atteinte dans le dos, à « bout touchant », par un tir de fusil.
Au moment de son décès, la jeune femme de 19 ans tenait dans ses bras un dossier médical attestant d’un récent avortement. Nanou Kapinga a été tuée parce qu’elle souhaitait mettre un terme à sa liaison sentimentale avec Odilon Nseka Mangani.
Odilon Nseka Mangani, pasteur de "L’Eglise des gagnants de la bonne nouvelle" qu’il a créé avec sa mère, a demandé à Nanou Kapinga de l’épouser pour qu’il régularise sa situation en France. Car l’homme originaire de la République démocratique du Congo (RDC) est sans papiers.
Pour l’avocate générale Martine Maze-Barthot, le faux prophète Odilon Nseka Mangani est un "imposteur" qui s’est imposé dans la famille de la victime "sous couvert de prières" et dans le but de se marier pour obtenir des papiers et régulariser sa situation en France. "Il lui a tiré une balle dans le dos parce qu’il n’acceptait pas qu’elle lui échappe, lui le prophète, il ne supportait pas qu’on lui résiste", précise-t-elle.
L’avocate générale explique que M. Odilon Nseka usait de son statut d’homme d’Église pour séduire certaines de ses jeunes fidèles et collecter auprès de ses adeptes la dîme et les offrandes.
En plaidant l’acquittement, ses avocats ont admis que leur client "avait plusieurs petites amies" et "qu’il était peut-être un charlatan". L’accusé dit avoir été élevé au rang de prophète en République Démocratique du Congo pour qu’il soit chargé "de consulter la révélation de Dieu et de la transmettre au peuple". Il a finalement été reconnu coupable d’avoir prémédité le meurtre de sa concubine avec qui il entretenait une liaison orageuse.

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